Une note affichée au standard. Recherche de volontaires pour participer à une manœuvre au château de Fontainebleau. Une occasion "safe" de mettre en œuvre ce que j'ai appris durant la FI. Il n'est pas trop tard pour s'inscrire. Je pose un jour de RTT et me voilà affectée au fourgon.
Mardi 06h30. La peur au ventre me réveille. J'aurais pu dormir mais non. J'ai un rendez-vous important pour défendre une part de notre histoire. Je rejoins le centre de Fontainebleau, l'estomac dans les talons. Me souviens pas avoir déjà eu un tel trac. Peur de mal faire, angoisse du regard des autres. Fontainebleau est un peu la référence chez nous. J'y ai reçu officiellement mon casque et l'émotion me saisie en pénétrant dans la remise.
Tout le monde a l'air à l'aise. Je dois le paraitre aussi car personne ne se soucie de moi. Je suis juste là pour un exercice. Rien de grave. Je retrouve le reste de l'équipage. Spontanément je retrouve ma place en tant qu'équipier. Je ne sais même plus si je suis à l'attaque ou à l'alimentation. Le reste du groupe commence à discuter. On se présente. Je reconnais un caporal fraîchement nommé. Le monde est petit finalement et je lui appartiens. Je préviens que j'ai un trac fou, que c'est la première fois... mon chef de binôme semble contrarié. Une fille en plus...
Point de rassemblement. Je reconnais quelques têtes. L'atmosphère se détend. Y'a des galons partout et je me rémémore les grades. Nous partons enfin aux sons des deux-tons. Premier fourgon sur les lieux sous couvert de la sirène. Nous assurons l'alimentation de l'échelle depuis l'étang aux Carpes. J'envisage le monument sous un autre angle. Je ne suis plus une touriste, je fais partie de sa défense. Je suis sapeur-pompier et je n'ai plus peur.
Nous recevons une autre mission, celle du sauvetage des oeuvres. Des plans, des escaliers qui sentent bon la cire, des galeries désertes. Et une quantité impressionnante d'observateurs. Nous descendons le premier tableau, puis les hommes affectés en principal à cette action nous relaient pour que nous puissions suivre la visite organisée, orientée sur la sauvegarde des œuvres. Comment les choisir, comment les porter, les décrocher, les sauver. Les vases, les tentures, les fauteuils prennent vie. Ils sont nos victimes à secourir.
Le Parisien (payant :( )
Lettre de l'Etat
mardi 13 novembre 2007
vendredi 2 novembre 2007
le secours routier
bon, promis dès que j'ai un peu plus de temps je vous livre ici mes impressions
(à venir donc)
(à venir donc)
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